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Brevetabilité et ethique

      

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  •  Le brevet sur le vivant est inséparable d’une conception nouvelle, prétendument scientifique, de la maladie : les maladies seraient génétiques. Les soigner exigerait donc de breveter les gènes.

 

  •  Comme on vient de l’établir pour la contamination par le virus du SIDA, certaines personnes sont, du fait de leur patrimoine héréditaire, plus que d’autres exposées à la maladie.Nous touchons au but. Nous sommes tous porteurs de maladies "génétiques" , une cinquantaine au moins, dit-on. La maladie génétique et la médecine "prédictive" font de tout être humain (et ce, avant même sa naissance), un malade potentiel de la naissance à la mort.

  •  Le marché médical s’élargit à toute personne en bonne santé - exactement comme Terminator, le brevet et autres "hybrides" étendent le marché des "semences" à la totalité de la superficie cultivée de la planète.

       C’est la fin de tout système de sécurité sociale.

 

  •  Son objectif est de créer un privilège pour quelques      transnationales sur la reproduction des êtres vivants et sur les gènes.

Le gouvernement français va-t-il créer ce privilège ? ?

par Cécile DURET et François-Xavier HENRY

 

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